Encore préservé, le patrimoine bâti de Carnac mérite le détour.

Ancienne batisse du village de Kérogile.

Patrimoine bâti en campagne

Il subsiste dans les villages, des maisons de plain-pied avec un toit pentu couvert de chaume. Les fermes sont des maisons de type allongé, le comble sert de grenier accessible par une échelle ou un escalier extérieur. Leurs façades sont principalement tournées vers le Sud. Elles sont constituées de pierres de granite. Le seul enduit des façades est un mortier de chaux souvent badigeonné de blanc, à l’exception des pierres encadrant les ouvertures. De nombreux corps de fermes ont été rénovés dans le respect des traditions.

Patrimoine urbain

Le centre-ville de Carnac ne s’est densifié qu’après la construction de l’église paroissiale au 17^ème siècle. De sa structure de village rural, le bourg a conservé le principe de lignes de constructions parallèles offrant leurs façades vers le soleil du Sud. Bordée de constructions à l’alignement, la rue Saint-Cornély sera ouverte en 1867.

Patrimoine bâti du littoral

Village du Pô

L’activité maritime se conjuguait entre l’anse du Pô, l’anse du Men-Du et la rivière de La Trinité. Les premiers chantiers ostréicoles sont apparus après 1865. C’est à partir de cette date que l’huître plate (Ostrea Edulis) est cultivée sur l’estran. Elle reste aujourd’hui très appréciée par les amateurs qui apprécient sa saveur particulière même si l’huître creuse est le coquillage le plus vendu dans les chantiers et sur les étals des poissonniers. Les traditionnels chantiers en ciment ou en bois recouvert de coaltar ont laissé place aux chantiers laboratoires après la mise aux normes européennes au cours des années 1990 en respectant les règlementations d’urbanisme.

Patrimoine bâti de la station

C’est après l’aménagement de la dune du littoral entre Beaumer et Port-En-Drô que les premières demeures de Style Villa Normande seront construites. Le tourisme se développant tout au long du 20^ème siècle, l’économie du bâtiment sera en pleine expansion. Le dessin des avenues parallèles et des allées perpendiculaires avait été décidé par les aménageurs du site. Les belles villas seront conservées et entretenues de longues années. Vers 1960, trois résidences imposantes verront le jour : Tal Mor à la Pointe Churchill, La résidence de Beaumer proche du Men Dû et celle de Port-En-Drô dont le parc devait rester le poumon vert de Carnac, côté plage. Par la suite, de nombreux lotissements de résidences vont parsemer les secteurs urbanisés du bourg et des cinq plages.